Pour tout parent en instance de divorce ou de séparation, les sources de stress sont innombrables. Déménager, partager les biens, déterminer un accord parental et faire face aux émotions sont autant de tâches épuisantes. Même si vous avez parfois l’impression que vous et votre coparent n’arrivez pas à vous entendre sur quoi que ce soit, il y a au moins une chose sur laquelle vous devez vous entendre : garder vos enfants et leur bien-être au centre de toutes les mesures que vous prenez ou de toutes les décisions que vous prenez pendant cette période. Lisez donc cet article pour en savoir plus.
Le droit à une relation avec les deux parents
Pour commencer, il peut être utile de réfléchir aux droits fondamentaux que chaque enfant mérite après le divorce de ses parents. Visitez portaildudroit.fr pour avoir plus d’informations. En utilisant ces droits fondamentaux comme motivation pour chaque action et décision, vous pouvez être un peu plus sûr que le bien-être de votre enfant reste au centre de vos préoccupations. Si les deux parents sont une présence saine dans la vie de l’enfant, celui-ci mérite de pouvoir entretenir une relation aimante avec eux deux. Les autres adultes présents dans la vie de l’enfant ne doivent jamais lui enlever ou lui faire perdre la possibilité d’entretenir cette relation.
Le droit de vivre à l’abri des conflits entre les parents
Chaque enfant mérite de vivre à l’abri de tout conflit ou tension entre ses parents. Essayez de toujours travailler ensemble pour protéger votre enfant de ces tensions. Cela peut signifier que vous devez temporairement contenir votre communication dans un système fermé, qui empêche les enfants d’accéder accidentellement à des conversations animées ou de les entendre. En cas de conflit, envisagez de mettre en pause les messages textuels et les appels téléphoniques. L’utilisation d’une plateforme de coparentalité, comme l’Assistant familial, vous aidera à résoudre les problèmes de communication tout en évitant à vos enfants de se retrouver au milieu de tout cela.
Le droit aux relations avec la famille élargie
Chaque enfant a le droit d’être ce qu’il est : un enfant. L’enfance est précieuse et les parents doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour offrir à leur enfant le droit fondamental à une enfance heureuse et saine. De ce fait, chaque enfant a le droit de rester en contact avec les membres de sa famille élargie qu’il aime, sans avoir à choisir son camp. Les parents ne doivent jamais essayer d’influencer les sentiments de leur enfant à l’égard de sa famille élargie. En plus de ne pas aller à l’encontre de leur relation, les coparents devraient même envisager de jouer un rôle actif pour aider leurs enfants à maintenir ces liens. Il faut parfois l’implication des deux parents pour s’assurer que les relations de l’enfant avec l’autre partie de sa famille restent solides.
Le droit de ne pas être une source de résonance
Chaque enfant mérite de ne pas servir de caisse de résonance ou de « thérapeute » pour l’un ou l’autre de ses parents. Il ne doit jamais avoir à supporter un poids émotionnel supplémentaire. Même si les parents sont conscients de ce dont ils parlent avec leurs enfants, ces derniers sont susceptibles de remarquer que leurs parents sont tristes, stressés ou en colère. Pour éviter que les jeunes enfants ne s’inquiètent de questions et de responsabilités d’adultes, aidez-les à développer des mécanismes d’adaptation pour gérer leurs soucis.
Le droit d’exprimer ses vrais sentiments
Les enfants ont le droit d’exprimer leurs sentiments à l’égard du divorce. Ils doivent être libres de communiquer ce qu’ils ressentent à leurs deux parents, sans culpabilité ni crainte. Les parents doivent montrer à leur enfant combien ils l’aiment, écouter ce qu’il dit avec toute leur attention et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour lui offrir le soutien dont il a besoin pour surmonter ses émotions de manière saine, même si cela signifie qu’il doit faire appel à un professionnel.